mercredi 24 octobre 2007

Explication sur le drame passionnel

Comme on nous l'a fait justement remarquer, il est grand temps de donner des explications concernant le Drame Passionnel.

Il se trouve qu'a Pantoja, nous avons rencontrer un couple de francais, Samuel 33ans, ebeniste et Marion, 25ans, assistante sociale, deux alsaciens de leur etat.
Tous deux etaient en voyage depuis un mois et demi et projetaient de voyager en Amerique Latine a velo pendant un an et demi ou plus.
Comme au milieu de l'Amazonie, il n'est pas vraiment possible de faire du velo, nous avons pris le meme bateau. Puis, nous nous sommes tous les cinq arretes a San Clothilde.

La, Marion, nous a confie que ca n'allait plus trop avec son Sam, qu'elle ne se retrouvait plus trop dans ce voyage... bref, que la situation etait complexe. Il est important de preciser que le Sam en question est un sacre personnage adepte du principe tout ce qui ne tue pas enrichie.
Bref, nous avons passe quelque temps a San Clothide comme cela.
Puis, nous sommes partis pour Iquitos, et la, en arrivant au port de Masan, ils se sont engueules pour un embout de pompe a velo que Marion avait perdue. Nous on s'est doucement eclipse, leur disant qu'on pourrait se retrouver a Iquito si ils le souhaitaient.

Nous avons poursuivi notre trajet jusqu'a Iquitos ou, nous nous sommes installes dans le dortoire convenu. Puis, nous sommes partis manger en se demandant ce qu'il avait bien pu advenir de cette crise.
Et la, nous avons vu Marion, seule avec son velo, sa robe bleue et ses bagages. Ils s'etaient separes. Sam l'avait plante au port et chacun etait parti de son cote.

Donc voila, depuis on voyage avec Marion, qui , il est peut etre inutile de le preciser, n'a pas trop le moral et ne sait pas trop que faire.

Voila toute la verite sur cette authemtique histoire amazoniennne.

vendredi 19 octobre 2007

8 octobre 2007



Direction
l'AMAZONIE

munissez vous d'une carte et d'un doigt, il fait chaud

Baños-Tena en bus de ramassage scolaire, tres long. Nuit a Tena. tres chaud

Tena-Puerto Mishaualli en bus. Nuit a Puerto Mishaualli les singes nous volent nos clopes

Puerto Mishaualli-Tena-Coca en bus tres long, toujours le meme cd, on a creve. Nuit a Coca

Coca-Nuevo Rocafuerte en pirogue. Nuit a Nuevo Rocafuerte rencontre avec El Gordito, le relou roi du rapido

Nuevo Rocafuerte

PEROU

On a vu des ailerons de dauphins d'eau douce
Pantoja en pirogue. Nuit sur la lancha repondant au nom de Cabo Pantoja.

Pantoja-Santa Clotilde en lancha. 2 nuits odeur de cochons et de fientes de poules de plus en plus presentes, ca pue severe! nous jouons aux cartes, dormons dans nos hamacs, fumons des clopes de moins en moins bonnes... apres avoir vide le stocks des paquets de 5 Hamilton. Fin de l'activite. Chaud, moite.

Santa Clotilde. tres chaud, tres moite. 3 nuits + une experience shamanique foireuse. On a presque tous vomi et rien vu du tout du tout. On sent de plus en plus le moisi.

Santa Clotilde-Mazan en rapido. Notre culotte n'aura pas sechee de la journee. Trop d'humidite, trop chaud.

Mazan-Indiana en motocarro

Indiana-Iquitos en rapido ... voila ou nous en sommes. On y est! Et en plein drame passionnel, sans plus trop de passion. bamos a pensar combien de temps...

lundi 8 octobre 2007

4 octobre 2007


Baños

(et anniversaire de Doris pour ceux qui savaient pas ou qui auraient oublie)

1 octobre 2007


Pulungui San Pablo

On est arrivees une nouvelle fois sans trop de tambour ni de trompette (le cellulaire de notre contact etant eteint tout le jour) dans un lieu un peu hostile. D'abord le co-chauffeur de bus a qui j'avais du dire 200 fois de nous prevenir quand on arriverait a la Casa Condor ne nous a pas prevenu, ensuite il faisait un froid terrible, un charmant crachin nous a tenu compagnie jusqu'a ce qu'on nous ouvre une porte et apres la semaine passee a San Francisco on avait peu d'espoir que tout ce gris se leve un jour.
Et puis on a ete detrompee le lendemain : juste derriere le gîte dans lequel on dormait s'elevait le Chimborazo avec certes une petite traine de nuages mais quoi ça a son charme. Ça devait ètre le jour des choses qui se passent parce qu'on rencontre Antonio le responsable du projet d'ecotourisme du village. Il nous a explique que ce projet avait vu le jour aux alentours de 1998, qu'a la base la Casa Condor etait destinee a accueillir une exploitation d'Alpagas mais grace a l'aide d'un Canadien et du Canada ils ont transforme le projet pour le tourner vers le tourisme. Apparement l'affluence ne depasse pas encore l'echelle confidentielle mais l'ecole bilingingue quechua-español qu'ils ont montee accueille les enfants de nombreuses communautes avoisinantes et a significativement fait monter le nombre d'entrees au college.

Grace a Antonio et sa soeur nous avons recolte pas mal d'histoires et aussi ete invitees a manger dans les champs (mais toujurs pas turista).

dimanche 7 octobre 2007

24 septembre 2007


San Francisco de Cununguachay

Apres quelques tractactions avec les chauffeurs de taxi du terminal terrestre de Riobamba plutot infructueuses nous avons pris la direction de la communaute de San Francisco a bord du vehicule le plus pourri de tout le parc automobile de la ville. A 30 km a l'heure on avait une jolie vue sur le Chimborazo degage, au fur et a mesure qu'on sortait de la ville pour monter vers la casa de turismo du groupe de femmes de la communaute.

En partant on savait qu'il s'agissait d'un projet mis en place par un cure français et que le dit cure n'etait pas la, mais guere plus. Nous y sommes reste une semaine c'est dire si on a eu le temps d'en savoir d'avantage.

En fait plusieurs projets de micro-entreprises ont vu le jour depuis l'arrivee de Pierrick, El Padre (le cure pour les obtus des langues) en 1998 a la tete de la paroisse : une fromagerie, une boulangerie, une fabrique de confiture et depuis peu une fabrique de pates, il faut ajouter a cela des garderies. Tout cela parait formidable mais les volontaires qui se relaient au sein de ces diverses comunautes sont plutot pessimistes au sujet d'une vraie perenisation de ces projets parce qu'aucun ne fonctionne vraiment.
En fait au moment ou on y etait il y avait un ancien volontaire prenomme Paul et une toute nouvelle qui s'appelle Marine qui nous ont explique tout ça.

Le sommet du Chimbo ne nous a plus jamais montre le bout de son nez depuis le balcon ou on fumait nos clopes a San francisco. Par contre en guoguette a Riobamba (la grosse ville pas loin) ce dit-sommet nous est apparu a des kilometres au dessus du sol, tout illumine et flottant sur un lit de nuages. Je sais pas si l'image fait son effet dans vos esprits mais c'etait reellement feerique ou completement irreel.

Pour ce qui est des histoires on a fait un peu chou blanc faute d'un mediateur pour expliquer le projet: on a eu droit par contre a quantite de videos musicales avec en star les musiciens du village qu'un volontaire avait filme en plan fixe... je vous laisse deviner comme c'etait palpitant.

Puis on est reparti le 1 octobre et on y reviendra en mars (Doris sait maintenant le dire en espagnol ...)