lundi 8 octobre 2007

1 octobre 2007


Pulungui San Pablo

On est arrivees une nouvelle fois sans trop de tambour ni de trompette (le cellulaire de notre contact etant eteint tout le jour) dans un lieu un peu hostile. D'abord le co-chauffeur de bus a qui j'avais du dire 200 fois de nous prevenir quand on arriverait a la Casa Condor ne nous a pas prevenu, ensuite il faisait un froid terrible, un charmant crachin nous a tenu compagnie jusqu'a ce qu'on nous ouvre une porte et apres la semaine passee a San Francisco on avait peu d'espoir que tout ce gris se leve un jour.
Et puis on a ete detrompee le lendemain : juste derriere le gîte dans lequel on dormait s'elevait le Chimborazo avec certes une petite traine de nuages mais quoi ça a son charme. Ça devait ètre le jour des choses qui se passent parce qu'on rencontre Antonio le responsable du projet d'ecotourisme du village. Il nous a explique que ce projet avait vu le jour aux alentours de 1998, qu'a la base la Casa Condor etait destinee a accueillir une exploitation d'Alpagas mais grace a l'aide d'un Canadien et du Canada ils ont transforme le projet pour le tourner vers le tourisme. Apparement l'affluence ne depasse pas encore l'echelle confidentielle mais l'ecole bilingingue quechua-español qu'ils ont montee accueille les enfants de nombreuses communautes avoisinantes et a significativement fait monter le nombre d'entrees au college.

Grace a Antonio et sa soeur nous avons recolte pas mal d'histoires et aussi ete invitees a manger dans les champs (mais toujurs pas turista).

2 commentaires:

les barges a dit…

voila enfin un article qui donne envie de s'exprimer...

biz
anne_lise

Charlotte a dit…

courage!