dimanche 7 octobre 2007

24 septembre 2007


San Francisco de Cununguachay

Apres quelques tractactions avec les chauffeurs de taxi du terminal terrestre de Riobamba plutot infructueuses nous avons pris la direction de la communaute de San Francisco a bord du vehicule le plus pourri de tout le parc automobile de la ville. A 30 km a l'heure on avait une jolie vue sur le Chimborazo degage, au fur et a mesure qu'on sortait de la ville pour monter vers la casa de turismo du groupe de femmes de la communaute.

En partant on savait qu'il s'agissait d'un projet mis en place par un cure français et que le dit cure n'etait pas la, mais guere plus. Nous y sommes reste une semaine c'est dire si on a eu le temps d'en savoir d'avantage.

En fait plusieurs projets de micro-entreprises ont vu le jour depuis l'arrivee de Pierrick, El Padre (le cure pour les obtus des langues) en 1998 a la tete de la paroisse : une fromagerie, une boulangerie, une fabrique de confiture et depuis peu une fabrique de pates, il faut ajouter a cela des garderies. Tout cela parait formidable mais les volontaires qui se relaient au sein de ces diverses comunautes sont plutot pessimistes au sujet d'une vraie perenisation de ces projets parce qu'aucun ne fonctionne vraiment.
En fait au moment ou on y etait il y avait un ancien volontaire prenomme Paul et une toute nouvelle qui s'appelle Marine qui nous ont explique tout ça.

Le sommet du Chimbo ne nous a plus jamais montre le bout de son nez depuis le balcon ou on fumait nos clopes a San francisco. Par contre en guoguette a Riobamba (la grosse ville pas loin) ce dit-sommet nous est apparu a des kilometres au dessus du sol, tout illumine et flottant sur un lit de nuages. Je sais pas si l'image fait son effet dans vos esprits mais c'etait reellement feerique ou completement irreel.

Pour ce qui est des histoires on a fait un peu chou blanc faute d'un mediateur pour expliquer le projet: on a eu droit par contre a quantite de videos musicales avec en star les musiciens du village qu'un volontaire avait filme en plan fixe... je vous laisse deviner comme c'etait palpitant.

Puis on est reparti le 1 octobre et on y reviendra en mars (Doris sait maintenant le dire en espagnol ...)

1 commentaire:

les barges a dit…

Bon je voulais laisser un petit commentaire...
mais comme l'article laisse deviner une certaine deception ds votre demarche...
je vous direz rien...
biz
anne-lise