samedi 17 novembre 2007

Huaraz



Huaraz est une ville a peu pres aussi hortogonale que toutes les villes d'Equateur et du Perou que nous avons foulees depuis le 3 septembre. C'est une ville avec sa Plaza de armas qui en ce moment est en restructuration. Une ville dans laquelle poussent en une journee, au coin des rues, des tas de pierrailles entourees de cordons jaunes fluos qui indiquent que les grands travaux sont commences. Enfin c'est surtout une ville entouree de montagnes, d'un cote enneigees, de l'autre non et qui disparaissent et reapparaissent au gre de l'arrivee des nuages.

Huaraz est une ville qui sent la lessive quand on sort de la pension de la familia Meza parce qu'il y a une laverie au bout de la rue. Et dans cette laverie il y a un lavandier qui nous connait et qui nous dit bonjour a chaque fois que l'on passe devant ses fenetres. C'est une ville qui sent l'ail et la viande rotie quand c'est l'heure de preparer les repas au Cafe Andino et qu'on boit un cafe sur la terrasse de l'hotel. Une ville qui sent la pisse quand on traverse le pont au bout de l'avenue Luzuriaga pour se rendre a la clinica San Pablo pour voir le docteur Leon Chahua.

Huaraz est une ville on on apprend aux perroquets a dire hola et a siffler les filles, une ville dans laquelle il est etrange de s'appercevoir que ca marche. C'est une ville ou on entend la pluie, ou on entend encore et toujours quand on longe l'avenue prinipale sous les arcades Kaliente , l'Orchesta Papilon bref tous les groupes de la selva et tous les tubes qu'on a appris a apprecier de Pantoja a Chachapoyas. Une ville ou les feux d'artifice (ou alors les bisons 4 voire les mamouths) n'attendent pas la nuit pour eclater.

C'est aussi la ville des voyages de classe des limaños, une ville ou la pluie arrive toujours dans l'apres-midi, la ville ou on attend de guerir, la ville ou on compare nos symptomes avec tous les touristes malades, la ville d'ou l'on va partir vers le trecking de Santa Cruz et son col a 4750 m(etros)s(obre el )n(ivel del )m(ar), la ville dans laquelle on va revenir pour acheter, entre autre, un thermometre en degre celsius et ... farheneit, la ville dans laquelle on apprend qu'il existe un truc qui fait peur comme la "salmonelle typhoidoique" mais aussi que Doris n'a pas la malaria ce qui est sans conteste un truc qui rassure.

C'est aussi la capitale de la region Ancash dans les rues de laquelle sont venus defiles les grevistes les 8 et 9 novembre pour reclamer d'apres nos sources que le gouvernement pense a eux plus qu'il ne l'est fait.

Voila quoi Huaraz c'est La place to be et ca tombe bien parce qu'on y est encore pour quelques temps

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